Saison 1

Hastings lit le journal et fait le récit de différents crimes à Poirot qui avoue qu'il est plus intéressé par sa garde-robe et le soin de sa moustache que tout ce qu'il a entendu jusqu'à présent. C'est alors que Mme Todd appelle Poirot, lui demandant de retrouver sa cuisinière disparue. D'abord Poirot se sent insulté puis Mme Todd dit qu'une bonne cuisinière est aussi importante que des pierres précieuses, cette remarque convainc le détective. Poirot avertit Hastings que Japp ne doit pas être mis au courant de cette affaire. Il essaie d'établir un lien entre la fuite de la cuisinière et celle d'un employé de banque qui a volé 50.000 £.

Poirot, Hastings et Japp profitent des festivités quand Hastings fait remarquer que ce serait une bonne nuit pour un meurtre, le bruit des fusées du feu d'artifice pouvant masquer le coup de feu d'un pistolet. Cette remarque s'avère prophétique : une femme, Barbara Allen, est découverte morte d'une blessure par balle dans son appartement le lendemain matin. Sa colocataire, Jane Plenderleith était absente le jour du crime et ne peut apporter aucune explication. Toutes les issues de la chambre (fenêtres et porte) où l'on a retrouvé la victime étant closes, l'inspecteur Japp conclut que le suicide est probable. Il fait tout de même appel à Poirot. La clef de la porte a disparu, on retrouve un morceau de bouton de manchette d'homme et 9 cigarettes dans le cendrier. Freddie, un petit garçon a vu un homme entrer et ressortir par le jardin le soir précédent. Cet homme pourrait être M. Charles Laverton West, un membre du parlement, vieux jeu, ambitieux et arrogant, fiancé à la défunte.

Un couple riche, Marcus et Ada Waverly ont reçu des lettres de menace. S'ils ne versent pas une forte somme d'argent, leur petit garçon âgé de 3 ans, Johnnie, sera kidnappé. M. Waverly rend visite au célèbre détective privé Hercule Poirot puisque la police ne semble pas prendre les lettres au sérieux. La dernière précise la date et l'heure du kidnapping et décide Poirot à prendre l'affaire en main. Malgré toutes les précautions prises, le kidnapping a lieu. Un proche de la famille est certainement impliqué.

Poirot dîne dans son restaurant londonien préféré avec son dentiste ("un homme charmant en dehors de sa profession " selon le détective). Leur conversation au sujet des habitudes des gens est interrompue par une intervention de la serveuse qui intrigue Poirot. Un vieux monsieur, qui vient à ce restaurant depuis des années, a demandé un plat qu'il n'avait jamais commandé auparavant et qu'il détestait jusque-là. Alors que poirot est en consultation chez son dentiste, celui-ci lui rapporte que le vieux monsieur du restaurant a été trouvé mort chez lui, après s'être brisé, la nuque en tombant dans les escaliers.

Poirot est morose : il n'a eu aucune affaire depuis 3 semaines. Il déclare à Miss Lemon que si cela continue, ses petites cellules grises dépériront et mourront. Hastings, pour lui remonter le moral, l'invite au théâtre pour assister à une nouvelle pièce policière, en pariant avec lui qu'il ne pourrait résoudre le meurtre exposé dans la pièce. Poirot accepte mais ses déductions s'avèrent erronées. Traitant, dans un premier temps, le scénariste d'imbécile, il reconsidère son jugement et parvient à la conclusion que ses facultés intellectuelles doivent être endormies. Retournant à son appartement, Poirot, accompagné d'Hastings, entend un bruit singulier. Il semblerait qu'une locataire de cet immeuble, Patricia Matthews, ait égaré ces clefs et que deux de ses amis utilisent le monte-charge dans l'espoir d'entrer dans son appartement. Les 2 jeunes gens, Donovan et Jimmy, descendent au mauvais étage et se retrouvent dans un appartement dans lequel il découvre le corps d'une femme morte, celui de Mme Grant. La police est convaincue que c'est l'œuvre d'un étranger, Poirot suspecte plutôt le quatuor qui l'a réveillé.

Les petites cellules grises de Poirot sont en vacances à Rhodes. Hastings chasse quelque part en Angleterre et Miss Lemon rend visite à des amis. Sur l'île, Poirot fait la connaissance de plusieurs voyageurs anglais : Pamela Lyall, le commandant Chantry et sa femme Valentine, Douglas et Marjorie Gold, et le major Barnes. Observant un serpent coloré, Poirot remarque : " si chaque tueur était aussi clairement identifiable, je serais sans travail ". La belle Valentine Chantry flirte ouvertement avec Douglas Gold au grand désagrément de leurs conjoints respectifs. Poirot avertit Mme Gold de "quitter les lieux avant que cela ne soit trop tard. Quittez l'île si vous tenez à la vie ". Valentine est empoisonnée et meurt en suffoquant. Chantry accuse Gold d'avoir mis du poison dans son verre dans l'intention de le tuer lui.

Poirot et Hastings font une croisière en mer Méditerranée visitant Alexandrie et l'Egypte. Hastings s'entraîne au tir au pigeon alors que Poirot ne met pas le nez dehors. Ses compagnons de route sont : le colonel et Mme John Clapperton, le général Forbes, M. et Mme Tolliver, et Ellie Henderson. Mme Clapperton rudoie son mari et est impolie avec les autres voyageurs, ce qui en divertit quelques-uns. " Certaines femmes odieuses ont des maris dévoués " commente Poirot. Le colonel Clapperton essaie de garder son sens de l'humour et amuse ses compagnons de route avec des tours de cartes ; il était artiste de music-hall avant de rejoindre l'armée. Alors que le bateau est à quai à Alexandrie, Clapperton se rend en ville au bras de deux jeunes femmes du bateau ; sa femme ne se sent pas bien et préfère rester dans sa cabine. Poirot et Hastings descendent à terre essayant d'éviter ceux que Hastings appelle : " les attrapes touristes ". Alors que tous les passagers sont de retour sur le navire, Mme Clapperton est retrouvée, par son mari et un steward dans sa cabine, poignardée alors que la porte était fermée à clef.

L'histoire se passe à la veille de la seconde guerre mondiale alors que le Mayfield Kestrel, un nouvel avion aéroplane, est en train d'être testé. Cet avion est technologiquement supérieur au Messerschmitt allemand. Mais son constructeur trouve que l'appui financier du gouvernement anglais est insuffisant. A Whitehaven Mansions, Poirot reçoit un appel d'une femme qui refuse de décliner son identité et qui lui dit seulement que son problème concerne la sécurité nationale. Rencontrant Poirot au zoo, la femme lui apprend qu'elle est Lady Mayfield, la femme du constructeur d'avion. Son mari a perdu la confiance du gouvernement britannique à cause d'une histoire d'espionnage mettant en cause les Japonais et une mondaine aux sentiments ouvertement pro-germanique, Mme Joanna Vanderlyn. Il a invité cette dernière à passer le week-end chez lui, espérant éveiller l'espionne en utilisant les plans du kestrel comme appât. Poirot accepte de faire partie des invités pour garder ses yeux grand ouverts dans l'espoir prévenir la possible menace pour le pays.

Poirot et Hastings assistent au tournage d'un film au mythique studio Parade. Hastings est un vieil ami de l'assistant réalisateur Bunny Saunders. Pour Poirot : " les films sont très ennuyants mais les acteurs qui sont payés pour nous décevoir, eux, sont intéressants. " A ce titre le réalisateur Henry Reedburn est très intéressant puisqu'il est méprisé par l'ensemble de l'équipe et du personnel du tournage. Il ne cesse de pester, incendie tous les acteurs, et fait des propositions indécentes à l'actrice principale. Le prince Paul de Mauranie, le principal bailleur de fond du film, en vient à faire appel à Hercule Poirot. Une nuit de tempête, Valerie SaintClair découvre le corps inerte de Reedburn matraqué à mort dans la bibliothèque. Elle donne l'alerte après s'être réfugiée aux Saules, chez les voisins de Reedburn, les Oglanders, lors d'une partie de bridge. Japp soupçonne des gitans qui campent non loin. Poirot s'interroge : pourquoi Valerie s'est-elle réfugiée aux Saules, une maison assez éloignée, plutôt que dans la plus proche ? Et pourquoi le jeu de bridge trouvé sur la table ne comporte que 51 cartes, la carte manquante le roi de trèfle étant restée dans l'étui ?

Poirot a reçu une lettre du leader incontesté du pâté en croûte industriel, l'invitant à le rencontrer tard dans la soirée. Dans des circonstances énigmatiques, l'homme raconte à Poirot que chaque nuit il fait le même cauchemar : à 12h28, il se lève de son bureau, va à la fenêtre et se tire une balle dans la tête. Les psychiatres ne lui ont été d'aucun secours, aussi souhaite-t-il l'avis du petit détective sans l'autoriser à examiner sa chambre à coucher. Le lendemain, le secrétaire, Hugo Cornworthy, découvre le corps de Farley tué par balle dans les conditions du rêve rapporté à Poirot.