Légion étrangère                            

LEGIO PATRIA NOSTRA

" …La Légion étrangère est un modèle de formation militaire des hommes mais elle est aussi un modèle social parce qu'on y enseigne la primauté des devoirs sur les droits tandis que notre société civile s'engage dangereusement sur l'application d'une priorité inversée :"les droits d'abord ... les devoirs ensuite", ce qui ne peut conduire nos concitoyens qu'à l'incertitude, au doute et à la confusion… "
Remerciements adressés, en public, à l'issue de la célébration de Camerone, au général Bouquin, commandant la Légion étrangère, par le général de corps d'armée (2S) François Cann (Troupes de Marine) au nom des frères d'armes de la Légion à Aubagne, le 30 avril 2010

Aux Morts

Historique

Depuis 1831, plus de 35.000 légionnaires sont tombés au champ d'honneur. "Étrangers devenus fils de France, non par le sang reçu, mais par le sang versé". La Légion étrangère a su traverser le temps et s'adapter aux techniques et aux missions d'aujourd'hui. Elle a su aussi garder intactes les qualités de cette veille Légion dont Lyautey disait au Maroc :
« On ne saurait proclamer trop haut les mérites de cette troupe admirable et la bonne fortune que c'est pour la France d'en avoir une telle à son service. »

La meilleure façon de découvrir cette riche histoire de la Légion étrangère est d'en visiter le Musée à Aubagne. Ouvert toute l'année, vous pourrez y vivre, époque après époque, les aventures vécues par les légionnaires. En attendant, vous pouvez explorer les pages consacrées à l'histoire de la Légion étrangère :

  • De la création à la première guerre mondiale (1831-1914)
  • Les deux guerres (1914-1945)
  • La décolonisation, les conflits et les crises contemporaines (1946 - à nos jours)

Code d'honneur du légionnaire

Constatant dans les années 1980 que les jeunes candidats manquaient parfois de références morales, le Commandement de la Légion étrangère a fait rédiger le "Code d'honneur du légionnaire", véritable guide du comportement. Chaque jeune légionnaire le reçoit dans sa langue maternelle à son engagement. La signification et la portée de ce document lui sont expliquées au cours de sa formation initiale au 4ème Régiment étranger. Le Code d'honneur est la référence permanente : il vaut pour les actes les plus ordinaires de la vie courante (élégance de la tenue, camaraderie au quotidien...), et pour les règles de comportement à suivre au combat, qui feront du jeune légionnaire un digne héritier de ses anciens.

1 - Légionnaire, tu es un volontaire servant la France avec honneur et fidélité.

2 - Chaque légionnaire est ton frère d'arme, quelle que soit sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille.

3 - Respectueux des traditions, attaché à tes chefs, la discipline et la camaraderie sont ta force, le courage et la loyauté tes vertus.

4 - Fier de ton état de légionnaire, tu le montres dans ta tenue toujours élégante, ton comportement toujours digne mais modeste, ton casernement toujours net.

5 - Soldat d'élite, tu t'entraînes avec rigueur, tu entretiens ton arme comme ton bien le plus précieux, tu as le souci constant de ta forme physique.

6 - La mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout et, s'il le faut, en opérations, au péril de ta vie.

7 - Au combat tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes.

Camerone

La Légion avait pour mission d'assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu'un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi, une compagnie. La 3ème compagnie du Régiment étranger fut désignée mais elle n'avait pas d'officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement. Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3ème compagnie, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s'arrête à Palo Verde pour faire le café. A ce moment, l'ennemi se dévoile et le combat s'engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l'ennemi des premières pertes sévères. Arrivé à la hauteur de l'auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d'un mur de trois mètres de haut, il décide de s'y retrancher, pour fixer l'ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi. Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : "Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas". Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu'à la mort et fait prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu'a 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains : Huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins. A midi, le capitaine Danjou est tué d'une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d'une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l'auberge.

Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d'entre eux sont frappés. A 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. A ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s'ils n'arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l'espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l'assaut général par les brèches qu'ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet ; celui-ci la repousse avec mépris. L'assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : Le caporal Maine, le légionnaire Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. A un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette.

Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauvent. Il leur crie : "Rendez-vous" ! "Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes". Leurs baïonnettes restent menaçantes. "On ne refuse rien à des hommes comme vous" ! répond l'officier. Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu'au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.

L'empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d'or sur les murs des Invalides à Paris

En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat. Il porte l'inscription :

ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSÉS À TOUTE UNE ARMÉE SA MASSE LES ÉCRASA LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 À LEUR MEMOIRE LA PATRIE ÉLEVA CE MONUMENT

Site de la Légion Etrangère

Képi blanc

Signe de reconnaissance...

Képi blanc (Magazine)

Cliquez sur le képi blanc pour accéder à son site.

La Légion étrangère

En 2007, environ 7.700 hommes perpétuent la tradition : 400 officiers, 1.700 sous-officiers et 5.600 légionnaires, repartis en de deux types de régiments.

3 régiments forment le "socle".
Ils assurent l'administration générale de la Légion, au profit du Commandement de la Légion étrangère (1° RE) et l'instruction des légionnaires et cadres (4° RE).

  • Le 1er Régiment étranger (1° RE)
  • Le 4ème Régiment étranger (4° RE)
  • Le Groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE)

8 régiments de "combat"

5 régiments sont stationnés en métropole :

  • Le 1er Régiment étranger de cavalerie (1° REC)
  • Le 1er Régiment étranger de génie (1° REG)
  • Le 2ème Régiment étranger de génie (2° REG)
  • Le 2ème Régiment étranger d'infanterie (2° REI)
  • Le 2ème Régiment étranger de parachutistes (2° REP)

3 formations stationnées hors métropole :

  • Le 3ème Régiment étranger d'infanterie (3° REI) en Guyane
  • La 13ème Demi-brigade de Légion étrangère (13° DBLE) à Djibouti
  • Le Détachement de Légion étrangère (DLEM) à Mayotte

Google Analytics

Google Analytics est un service utilisé sur notre site Web qui permet de suivre, de signaler le trafic et de mesurer la manière dont les utilisateurs interagissent avec le contenu de notre site Web afin de l’améliorer et de fournir de meilleurs services.

Facebook

Notre site Web vous permet d’aimer ou de partager son contenu sur le réseau social Facebook. En l'utilisant, vous acceptez les règles de confidentialité de Facebook: https://www.facebook.com/policy/cookies/

Twitter

Les tweets intégrés et les services de partage de Twitter sont utilisés sur notre site Web. En activant et utilisant ceux-ci, vous acceptez la politique de confidentialité de Twitter: https://help.twitter.com/fr/rules-and-policies/twitter-cookies